Ainfinigraphie

 
Origine de l'ainfinigraphie







En 2001 est née à flanc de Côtière une écriture de technique mixte, plastique et photographique, entre Bugey et Dombes, à l'endroit précis où le lit de la rivière d'Ain n'a de laideur que son exceptionnelle sauvagerie.
Il fallait le soleil à l'heure où les souffleurs d'aube décortiquent les étoiles mortes dans l'haleine d'une lune prétentieusement nacrée, et cette collection de photos qui s'offraient à mon regard en même temps que les aubes roussies nous disaient la démence d'un monde, que les matins roses m'apprenaient le rire des oiseaux, les pleurs d'un vieux hêtre, le jeu d'un écureuil venant glaner un quartier de pain, et puis encore ces capes de brumes, féeriques volutes, jamais semblables, et toute cette poésie à mes yeux jamais sortis de l'enfance. Il fallait tout cela, comme un septième sens entretenu par la poussière jaillissante sur les sentes blanches des nuits d'équinoxe, le pâle reflet des longs jours où le ciel ne sait pas relever son jupon de mousseline, pour que je m'enferme dans cette bulle d'art et n'en ressorte qu'après cinq années de recherches, d'espérances, de doutes, de joies, enfin d’œuvres accouchées uniques.
Joie d'avoir donné naissance à une autre esthétique, celle de la ‘screen beauty’ nommée Ainfinigraphie, art novateur, autre exutoire des générations à venir...




Démarche artistique






Issue du langage entretenu par la lumière naturelle et le regard, ma démarche artistique, est la conséquence directe de ma relation nécessaire avec la vie extérieure, relation à servir les écritures poétiques, photographiques, numériques et plastiques.

Elle s’inscrit dans un travail de rapprochement des oppositions, présent/passé, amour/désamour, guerre/paix, vie/mort, raison/folie (…) et entend donner âme à toute matière éteinte, métamorphose à suggérer une poursuite dans le temps et les émotions transcrites par l'environnement plus ou moins intime. Cette démarche est transcrite sous diverses formes d’écritures, plastiques (peinture, bas-relief ), photographiques et infographiques (en ailleurs de l’écriture poétique), écritures qui ont guidé des recherches autorisant une esthétique basée sur la fusion qui permet, avec une recherche sur les transparences, d’obtenir un syncrétisme et par là même associer au paysage et à la nature les liens permettant toute apposition, opposition de quelque science et à quelque temps qu’il soit...
Elle nourrit ma nécessité de donner à revivre via l’observation de tableaux vrais et vivants que sont ceux des paysages, tout en contribuant directement au développement de ma créatique et au sens que je lui donne pour atteindre mon objectif artistique, la création d’une œuvre cohérente de principe explicite et novateur.





Technique




L'ainfinigraphie est une technique plurielle, l’union d’essences diverses nécessaires à produire une texture élaborée puis les fondre, les confondre, les refondre avant d'en réaliser des tirages pigmentaires fine art (TIPEA) sur toile.

Singulière, elle varie selon l'effet recherché. D'autres matières s'ajoutent en fin ou pas. Les œuvres se présentent généralement tringlées, parfois enchâssées. Les Ainfinigraphies, sont des œuvres originales uniques ou numérotées /3.

La durée de vie des ainfinigraphies en tirage pigmentaire est comparable à celle d'une lithographie.
Les pigments (minéraux) encapsulés de résine assurent la pérennité pendant plusieurs générations. 




Projections intimes







C’est une dualité profondément ancrée en mes chairs qui tend à donner ce nouveau mouvement, une nouvelle vie à l’inertie de ces fondus créatifs. Les maux exultent naturellement dans ce travail d’oppositions et de projections de l’évolution du monde via la lumière et l'ombre, les gestes et traits, l'association des couleur de la lumière et des transparences.

La recherche artistique numérique ajoute évidemment aux techniques plastiques et à l'art contemporain




Réflexion autour de ma créatique
(langage poétique et plastique)

Les énergies négatives qui emprisonnent l'esprit enferment la charge de l'imaginaire jusqu'à manifester de vives tensions. Aux sensibilités exacerbées, le sombre inhibe l'expression et les énergies positives. (effet page blanche, parenthèses du créatif ?)
Lorsque ces tensions cèdent, leurs vibrations et émotions vives permettent à l'imaginaire de reprendre sa place, à l'esprit de se tourner alors vers des énergies positives, lumière beauté légèreté...
Beauté à pleurer parfois. (De l'esthétique  et sensualité ?).
Eveil de sens, renaissance... 
Le ton est alors donné (musicalité ?)

C'est enfin la charge d'amour qui permet l'échange entre la beauté et le sombre, l'amour fou parfois, et permet aux tripes d'interpréter sous une forme écrite quelconque ce que l'imaginaire avait, un temps plus ou moins long, enserré. Cet amour qu'il faut pour délier les noeuds de l'entre-soi pour mieux ouvrir la porte à l'autre, tous les autres possibles (de l'universalité ?)
La libération des émotions autorise alors l'affleurement (De l'hypersensibilité ?), réalisation de ma constante dualité. Celle-ci donnera ces créations, vie aux âmes éteintes par la violence de ceux qui n'ont, pour seul exutoire, que la barbarie, pour seule culture, que la pauvreté intellectuelle.

Dire et dire encore... Opposer l'hémisphère du feu et de la mort à l'hémisphère des fleurs et de la beauté qui m'est indispensable. Dégager les ondes néfastes, ces ombres qui vont de nouveau laisser pénétrer la lumière pour accoucher d'oeuvres essentielles à survivre et avancer.
Ceci est - peut-être ? - ce qui explique que les oeuvres les plus bouleversantes et les poèmes les plus poignants naissent entre souffrances et beautés, entre tourments et clartés, entre beauté et effrayance.

Cette réflexion suggestive est très personnelle et n'engage que moi. 
Aux fins de cette petite analyse je me suis référée aux vibrations ressenties dans les œuvres des périodes blanches d'Utrillo ou Bellegarde, à la puissance des concertos de Beethoven Dvorak, aux œuvres de Dali, Van Gogh, Picasso, Miro, celles des autres Bukowski, Apollinaire, Baudelaire Rosnay mais aussi ressenties puissamment dans les textes de Brel, Barbara, Ferré qui furent tremplin entre une quête de mes différentes formes d'écriture et la réalisation artistique proposée ici.
Tremplin entre les âges
Entre le lecteur et le créateur... 



Jade V-L 
(extrait de « Bleus d'ardoise » -
J et P Vuaillat SGDL - 2017)



Ils ont dit...



ADEL Galerie d'art 

Un univers onirique saisissant, allez à la découverte des travaux de Jade Vuaillat ; mi ange mi démon cette artiste plasticienne vous plonge au coeur d'un univers enchanté l'art digital et la photographie sont le point de départ de sa métamorphose, elle nous plonge dans un art sacré à coup de pinceaux et de pierres de givres, elle transcrit le piège des ames ficelées et torturées, tout un programme ! 
(Elie Gazlan - http://www.facebook.com/groups.php#/group.php?gid=173702895753)


Philippe Nollet, alias Christian Wojcik, écrivain : 



" Pour Jade Vuaillat, humaniste dans l’âme et militante du Beau, la création est une explosion – de rage et d’amour – et une lutte de chaque instant. Le jet de l’écriture vient avec ses gongs puissamment martelés et ses griffures au coeur.
Relayeuse d’univers surprenants, porteuse de toutes les symphonies muettes du monde, témoin de toutes les rumeurs jusqu’aux plus sourdes, Jade Vuaillat ne cesse de créer – son espace, le sillon de son écriture, les images les plus saisissantes du réel.
Jade Vuaillat est celle qui dit la connaissance des grands fonds et le rythme tellurique du seul pouls qui bat encore : celui de la poésie pure.
 "
('Huit écrivains face à leur temps' - Alternatives Croisées - 2009) 


Jean-Pierre Hanniet, Editeur :

« Lisez Jaclean Laurent à voix haute: elle est poignante. Dès les premiers vers son parcours intime devient aussi le vôtre, le nôtre. Aussitôt. 
Par elle nous redisons l'âge de notre enfance, l'âge de nos premières amours, l'âge qui a été fût et reste le notre dès lors que notre première escale fût celle d'un village (…)Nous ne sommes plus de ce monde. Y sont enfouies toutes les formes de nos racines. C'est l'art du poète que de nous les rendre présentes et Jaclean Laurent possède cet art. «
(Nos années groseilles – Collection Tempoèmes – Adex Ed. 1996)


Une classe de 6° : 

"Jade Vuaillat, poète de coeur, merci de nous avoir fait comprendre ce qu'est la poésie réellement" 
(°Collège d'Albret – Dax)



Jean Corti : 

« Autant comédienne que Chanteuse « 
(Le Progrès de Lyon - Le Dauphiné Libéré)









Ecrire, donner le rêve pour mieux rêver soi-même
Peindre, donner aux regards désarmés des rayons de couleurs
Sculpter, donner à toucher aux mains blanchies de vide
Créer, se donner en lambeaux...

Et s'accrocher aux harnais du vent pour mieux sentir la vie 
Les lèvres d'un pétale aux murmures effondrés sur l'hiver
Et te sentir écouter la mienne se blesser aux sabots des encres

Écrire d'amour, peindre d’amour, sculpter d’amour 
Et fuir dans le profond de l’autre,
Aimer comme je t'aime...

Jade Vuaillat-Laurent,
L’Écorcée 2017-18












Donner aux ors le givre, aux croix d’argent les flammes, aux prières le sang,
Donner à l’art du Sacre, ses enluminures, sa Poésie
Donner puis recevoir l’indispensable à Être…

Comment la quête de l'artiste aspirant à toucher l’universel, si proche des Saint-Livres, là où ors et argent se confondent, n’aurait-elle que frôler les chants de la spiritualité ?



Jade Vuaillat-Laurent,
L’Écorcée 2017-18





MEMOIRES
( Mâcon 2017, extraits vignettes)














Le talent ne se parle pas

Il se pAnse...








 



Agréable errance dans mes créations !





Textes et visuels Jade Vuaillat